Le justicier face aux Duplombêtes.
Publié par Stéphanie Muzard.12 juillet 2025.
Ce matin, je désherbais des chardons marie à la main, entre nos arbres fruitiers, là où j'ai replanté des patates germées pour de futures récoltes dans le parc à poules.
Les chardons aiment bien le BRF ( bois raméal fragmenté)...
Puis, au creux de cette terre remuée et défrichée il y a un mois par mon chéri paysan, parmi quelques bouts de verres et de grillage, sans trop de saloperies.... son enfance est apparue.
La mienne. La sienne.
J'ai souri tendrement en pensant au petit garçon qu'il était alors, les cheveux bouclés, beau de lumière dans les yeux déjà malicieux et rieurs, brillants.
Il aurait sans doute été mon amoureux secret déjà, timide et délicat, sauvage à jouer en nature, entre bois et rivière, avec ses grands-parents comme tuteurs des choses et bonheurs simples.
Malgré sa turbulence supposée, oui, délicat !
Un petit amoureux timide avec les filles qui ne devaient pas l'intéresser trop quand même ( il n'avait pas de poubelles à sortir à l'époque ! Private joke !) ... préférant la compagnie des chiens, chevaux, lapins, vaches.... mais de toutes façons, j'aurais été trop petite et nos enfances étaient parallèles.
A cet âge là, j'étais en transition banlieue ville hors sol du 91, pour les champs pesticidés du Loiret.
.... entre béton et bitume.
Son enfance est donc apparue, oui, par ce petit bout de ferraille autrefois rouge vif. 50 ans dans la terre.
Je l'imaginais avec son petit frère rêvant de courses automobiles, d'évasion, de carrosseries américaines dont les séries télévisées d'alors faisaient la promotion, avec des justiciers en patte d'ef, moustaches au vent, de courses poursuites en cascades et bande sono disco.
Je sais quelle musique vous vient en tête.
Parce que c'est tout une population et génération que la télé a conditionnée.
J'étais là ce matin, dans mon jardin de 2025, accomplissant un geste révolutionnaire de désherbage manuel, le lendemain de cette putain de loi de merde poison, et je souriais encore.
Aujourd'hui, ce petit garçon est mon mari, il a des moustaches et une démarche de justicier, des combats nobles et ingrats qu'il mène avec panache, traversant les territoires au volant de son vieux modèle V8 au GPL, qu'il bichonne quand il - le modèle V8 ! - n'est pas en panne, comme il devait le faire avec cette carcasse miniature.
Alors ce texte, c'est pour lui rendre hommage quand il défend nos enfants, ceux du passé, du présent et du futur...
lorsqu'il pleure ému, fatigué, en rentrant de batailles perdues et d'une guerre faite à la terre, parce qu'Eliot, un autre petit garçon de 8 ans, victime de cancer, lui passe un coup de fil pour le remercier et lui dit qu'il le suit à la télé.
Celui d'Eliot s'appelle
Benoît Biteau. C'est un paysan bio devenu Député.
Et là je pleure de honte mais je continuerai à désherber mon jardin à la main,
comme d'autres défrichent les sociétés d'empoisonneurs.
Merci.
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On nous aurait menti, trahis ?
Starsky et Hutch, Starsky et Hutch
Des nouveaux chevaliers au grand coeur
Mais qui n'ont jamais peur de rien
Starsky et Hutch, Starsky et Hutch
Deux flics un peu rêveurs et rieurs
Mais qui gagnent toujours a la fin
Quand les bandits sont tous en cavale
En voiture c'est poursuites infernales
Mais Huggy sait oû ils sont cachés pour les arrêter
Starsky et Hutch, Starsky et Hutch
Des nouveaux chevaliers au grand coeur
Mais qui n'ont jamais peur de rien
Starsky et Hutch, Starsky et Hutch
Deux flics un peur rêveurs et rieurs
Mais qui gagnent toujours à la fin
Starsky et Hutch, Starsky et Hutch
Des nouveaux chevaliers au grand coeur
Mais qui n'ont jamais peur de rien
Quand il y a une fille entre les deux
Ils acceptent les règles du jeu
Mais rien ne pourra jamais briser
Une telle amitié
Starsky et Hutch, Starsky et Hutch
Des nouveaux chevaliers au grand coeur
Mais qui n'ont jamais peur de rien
Starsky et Hutch, Starsky et Hutch
Deux flics un peu rêveurs et rieurs
Mais qui gagnent toujours à la fin
Starsky et Hutch, Starsky et Hutch
Deux flics un peu rêveurs et rieurs
Mais qui gagnent toujours à la fin